Mais c’est quoi une grève féministe, entend-t-on souvent ?
Celle ci a commencé en 2016 en Pologne pour lutter contre une loi encore
plus restrictive sur l’avortement.
Elle a été reprise en Argentine en 2017 contre les violences et un mot
d’ordre international de grève a été lancé. Et depuis la grève a essaimé…. En
Espagne avec des millions de grévistes, en Italie, en Belgique, en Suisse le
14 juin dernier.
La grève féministe, c’est montrer que si les femmes s’arrêtent, tout s’arrête.
Nous avons un rôle fondamental dans la société, beaucoup de choses
reposent sur nos épaules. C’est pour cela que l’on s’appelle
« OnArrêteToutes ».
Nous sommes dans le travail salarié, mais aussi indépendantes. Nous nous
occupons de la majeure partie du travail domestique à la maison, de
l’éducation des enfants, des soins à apporter aux plus jeunes comme aux
personnes âgées. Nous pouvons faire grève de tout ce travail. Mais aussi de
la consommation qui nous pousse à acheter à outrance, gaspiller, dilapider
les ressources de la planète en danger.
Les jeunes scolarisées peuvent aussi faire la grève de l’étude.
La grève féministe c’est aussi pour la défense de tous nos droits. Pour
l’avortement, contre les violences. Contre le racisme et les discriminations.
Pour le partage des tâches domestiques. Pour l’égalité professionnelle.
Contre la précarité. Contre le capitalisme, prédateur de la planète.
Le 8 mars 2020, on arrête toutes !