Oui en 2020, le 8 mars est un dimanche. Mais de nombreuses professions

travaillent le dimanche. Dans les hôpitaux, les transports, la culture, et leur

travail est indispensable.

Mais il y a des professions où le travail le dimanche n’est pas indispensable,

dans le commerce par exemple. Et ce sont souvent des femmes précaires

qui y travaillent. Et c’est Macron qui a instauré la généralisation du travail

du dimanche alors qu’il était ministre de l’économie. Sa contre réforme des

retraites va dans le même sens de destruction des acquis sociaux. Il

s’attaque à tout ce qui constitue notre bien être : le repos du dimanche et la

retraite, repos dans la vie après de nombreuses années au boulot.

Le dimanche, c’est aussi le jour où les femmes en grande majorité font les

tâches dites « domestiques », non rémunérées : le ménage, la cuisine, parfois

pour tout la semaine, les courses. On veut partager ces tâches là.

Comme l’éducation des enfants. S’occuper des enfants ne consiste pas

seulement à jouer avec eux quand on revient du boulot. C’est aussi se lever

la nuit pour changer les couches et puis plus grand.e.s s’occuper des

devoirs, les emmener chez le médecin, aller aux réunions de parents

d’élèves. Et ce sont les femmes qui font cela en grande majorité. Avec toute

la charge mentale que cela implique. Les femmes sont de grandes

logisticiennes. Le dimanche c’est souvent la course aux devoirs pas faits,

aux vêtements pas prêts….

A propos de courses, le dimanche peut être un jour de grande

consommation : on va par exemple au marché. Nous proposons de cesser

de consommer le dimanche 8 mars car la consommation est souvent

débridée dans le système capitaliste prédateur de la planète.

Bref, il y a mille et une raison de se mettre en #grèveféministe le 8 mars

même si c’est un dimanche. Et si c’est péchu, le lundi on continue……

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